2011年11月18日星期五

Le Loup Solitaire

Le Loup SolitaireNé sous le regard de la Lune rouge
Prés des terres dites des Douzes
Lorsque par un décret des puissances suprêmes
Le ciel fit de ma mère une bohême

Je ne vis jamais le masque de la créature
Qui donna un peu de sa semence à ma créatrice
Mais je le gratifie de m'avoir épargner d'autre blessures
Que je ne saurais murer de cicatrices

Je grandis errant entre la lumière et mon ombre
Essayant de trouver un équilibre entre mon paradis et les ténèbres
Regardant le monde tourner en rond
Et les arbres criant: " Dans l'obscurité, tous brûlerons"

Mon enfance ne fut en réalité qu'une illusion
Une chimère, ou la mort est la tête
L'excitence, la queue et moi la chair
Je me perdais sans cesse dans l'utopie de mon imagination

Je voulais faire des hommes des êtres meilleurs
Capable de voir au loin les âmes fossoyeurs
Mais ils ne sont que des inaptes
Aveuglés par leur envie de devenir des entités espiègles supèrieurs

J'ai su voir en eux, leur face caché
Leurs monstres qu'ils essaient de dissumuler
Qui surgissent et dévorent leur semblables
Pour assouvir leur soif de domination vulnérable

Mon premier agneau était un pécheur égaré
Qui ne savait pas s'il préférait les sirènes chantant
De plaisir; ou les fées à baguette agonisant
Son choix se porta sur les divinités azzurés

Je vis dans ces yeux la peur
La peur de ne plus faire de frayeur
Il paraît que la peur donne des ailes
Dommage qu'il n'est pas pris celles de ces agnelles

Je commençai par déchiqueter son poitrail
Arrachai ces boyaux de ces entrailles
Puis l'achevai en dégustant son coeur
Avant de jeter sa depouille près du port Galway

Je me souviens de sa stupeur
Quand je lui eût montrai les trophés dont il avait oté la vie
Je me souviens de son cri de terreur
Quand il eût su que j'allais à mon tour, m'assouvi

Lorsque je me releva et vit mon oeuvre
J'ai su que la seule chose me faisait vivre est la chasse
J'ai su que je voulais que le monde me découvre
Sous ma vraie nature et qu'elle m'exalte

Mes autres étranges naufragés funestes
N'étaient que des mortels celestes
Croyant voir dans le ciel des milliers de Dieux
Leur dissant que leurs actes étaient gracieux

Un boucher devenu bourreau de chair
Un jeune quidam qui se noyait dans son charisme
Une amante qui voyait son prochain tel un adversaire
Un barbier ayant rendu une vendetta fataliste

Toujours à la recherche d'assassin
Oubliant tout espoir d'être fantassin
Oubliant que j'etais un être précaire
Je vis du sang après avoir entendu le cri des enfers

Je pensais que se n'était que la pluie
Mais c'était mon sang qui coulait
C'était mon sang qui coulait
Je n'avais qu'une chose en tête, m'enfuir

Je courus, courus, sans me retourner
Dèrrière moi, il avait celui qui voulait m'exterminer
Mais c'etait mon sang qui continuait de gicler
J'avais compris que c'était à mon tour d'être aveuglé

Je commençai en entendre des dizaines de voix
Qui murmurait comme si ma cécite culpabilisait
Malgré Je me figea, puis regarda dèrrière moi
Je voulais apercevoir entre mes paupières sa face

Je savais qu'un jour, j'allais devenir brebis égaré
Que le loup deva jusqu'aux os, me ronger
Comment savoir que ce serait durant ma traque
Il est trop tard pour pouvoir y songer

Je m'éffondra et vis des yeux écarlates
C'était la même couleur que la Lune cette nuit-là
Alors comme ça tout le monde ne fait que renaître
"Je suis le défenseur de l'ombre" dit l'astre

Encore un autre loup solitaire
Qui comme moi espèrait transformer ces entités
Mais ne comprend il pas qu'ils sont condamnés
A rester à jamais sur Terre

Il m'anéantit tel un vulgaire sinistré
Je le remercie, je rentre à la maison damné
Où la lumière éffraie les ténèbres et les dispercent
Et les ombres appaissent le paradis et le recèlent

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